NUIT A
HOGSBACK [sur les terres sud-africaines de l’Anneau]
…Août
2011. Un touriste, artiste, débarque à Hogsback, hameau paumé en Afrique du
Sud, le pays natal de Tolkien, l’auteur du Seigneur des Anneaux. Hogsback est
une bourgade étrange, irréelle : des hobbits sont creusés dans les troncs
des pins, des elfes en pierre surveillent des villas, la neige tombe sur les
montagnes. Il y a l’immensité de la nature, la violence de l’Histoire. Des
rencontres surprenantes. Les souvenirs qui remontent. La colère devant la
société, ses contradictions. Lourdeur. Légèreté. Immensité. Illusions et
désillusions d’une Quête.
Chanteur, réalisateur, comédien
depuis 2003, Jann Halexander s’est rendu à Hogsback, en Afrique du Sud, en 2011
et en a tiré un récit mêlant petite histoire et grande Histoire où parfois,
fiction et réalité se mêlent. L’ouvrage comporte 48 photographies.
Nuit à Hogsback, sur les
terres sud-africains de Tolkien, de Jann Halexander. 96 pages. 8 euros.
Edité
par Trilogie Halexander
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(frais de port inclus). Par paypal : halexander@voila.fr
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75 018 Paris, métro Marx Dormoy, ligne 12.
©
Trilogie Halexander
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Extrait
La
première fois qu’on arrive à Hogsback reste à jamais gravée dans la mémoire.
Depuis East London, cette ville portuaire sans grand intérêt, s’étalaient sous
mes yeux fatigués, les paysages vallonnés monotones de l’ancien Transkei,
ex-bantoustan, aux herbes basses, jaunes et sèches, collines tachetées ici et
là de maigres arbres aux troncs noircis par la mort, la foudre peut-être. Au
bout d’une heure trente de route, nous entraperçûmes enfin la chaîne de
montagnes Amatola. Je dis nous, car, étrange fruit du hasard, je partageais
l’arrière de la voiture avec un français, presque trente ans, comme moi,
passionné d’Heroic Fantasy. Il voulait également découvrir Hogsback. Ce coin était
un aimant.
Il restait encore un peu de neige
sur les sommets. Nous approchions du lieu convoité, déjà le paysage changeait,
la route montait et de chaque côté se dressaient des pins, des sapins, des
mimosas. Le paysage n’était plus le même, l’émerveillement me fit demander au
conducteur de s’arrêter un moment afin que je puisse prendre quelques photos.
Puis nous repartîmes, toujours plus haut dans la montagne et arrivâmes à
Hogsback. A l’entrée de ce village de 1500 habitants, une pancarte représentait
un sanglier –ou un phacochère ? Mis à part les quelques Xhosas errant le
long de la route principale, Hogsback évoquait un petit patelin du Canada, du
Colorado ou de Nouvelle-Zélande. Les lions du parc Kruger étaient loin, les
vignes du Cap aussi.
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Critique disponible sur
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